Dur, dur le retour après ces quelques jours intenses avec tant de merveilleuses rencontres, que ce soit avec l'équipe de l'Institut français du Liban, du festival de BD de Beyrouth, des étudiants de l'Université américaine de Beyrouth, de l'ALBA et des auteurs invités, de la région et d'ailleurs.
Joyeux Noël a tous et merci à mes amis et followers d'avoir suivi avec fidélité mon calendrier de l'Avent 2021!❤
Dessin au crayon doré du chanteur du formidable groupe de Rouen, We hate you please die, qu'on a vu le 2 décembre au Petit Bain à Paris.
Groupe, concert, salle, public, DJet, after, ... tout était trop bien!
Le retour après ces quelques jours riches, intenses et remplis de magnifiques rencontres.
Invitée comme d'autres auteurs par l'ambassadrice française pour un cocktail dînatoire à la Résidences des Pins, j'ai admiré les magnifiques - et gigantesques - ficus du parc.
Eu une belle discussion avec Jean-Paul Eid sur ses racines libanaises, ses impressions lors de ce séjour au Liban et... sur nos façons de scanner nos aquarelles!
Ensuite, chill dans le quartier branché de Badaro avec ses bistrots trop sympas puis retour épique à l'hôtel.
Dernier jour à Beyrouth, avons profité d'un peu de temps libre pour aller faire un tour dans la partie balnéaire et touristique de la ville, la Corniche.
Au restaurant, devant nos fritti misti, on s'est crus un instant en Sicile ou dans les Pouilles!
Nous n'avions que du réseau à l'hôtel, retour brutal à la réalité de Beyrouth sitôt rentrés! Nous apprenions à cet instant que lorsque nous dansions, tout le Liban était plongé dans l'obscurité, l'état ne pouvant plus s'approvisionner en pétrole pour alimenter leurs centrales électriques.
Très touchée quand Karen Keyrouz a passé cette chanson de Warda et que tout le public du Ballroomblitz s'est mis à la chanter et danser en choeur, j'en ai des frissons quand je pense à ce moment fort et poétique!
Nous avons passé une soirée incroyable au Ballroomblitz où Karen Keyrouz, une autrice de Samandal mixait, bientôt rejoints par les auteurs de ce fanzines et ceux invités au festival.
Folle soirée à danser sur des tubes des années 80 entourées de jeunes filles à l'allure furieusement eighties!
Chouette rencontre dans les jardins de l'Institut français du Liban avec Fatma Mansour du Caire et Joseph Kai de Beyrouth, animée par Lina Ghaibeh sur la thématique "Genre et bande dessinée".
Quel plaisir d'avoir pu faire la connaissance de ces trois merveilleuses personnes!
Twins' dance à l'Alba Un petit gif animé des frères Haitham et Mohamed de Twinscartoon, qui m'ont bien fait rire tant ils correspondent aux clichés qu'on se fait des jumeaux! Et comme pour toutes ces belles rencontres de ce séjour, ils sont brillants, talentueux, dynamiques... et adorables!
Rencontre avec Fabien Toulmé et Frank Pé lors d'une présentation menée par Ralph Doumit à l'Accadémie libanaise des Beaux-arts.
Vernissage de la chouette exposition de Plan à trois - Belgique-France-Suisse, DJ sets et improvisations dessinées avec plein d'artistes trop talentueux, comme le bel Othman Selmi ou l'un des Twinscartoon.
Ai pu visiter la magnifique exposition sur la jeune génération de dessinateurs.trices du Moyen Orient à Dar el Nimer. Scénographie, accrochage et qualité des oeuvres m'ont vraiment enthousiasmée!
Ai pu découvrir les auteur.rice.s invité.e.s lors d'une présentation dans une la salle qui était curieusement très éclairée tandis que les intervenant.e.s étaient plongé.e.s dans la pénombre! ;)
Ai eu la chance de visiter le magnifique musée national et d'y dessiner quelques heures. Avec ses pièces incroyables de l'époque phénicienne, égyptienne, grecque et romaine, j'ai passé un moment merveilleux! Ai pu voir en vrai la mosaïque des sept sages, j'avoue que j'ai été terriblement émue de la voir en vrai! La salle des sarcophages est incroyable!
Grâce au Festival, nous avons eu la chance de visiter un palais en rénovation dans le quartier de Gemmayzé. La famille Dagher, propriétaire de cette merveilleuse maison de maître est en train de la rénover depuis des années, elle a bien souffert lors de l'explosion de l'été dernier et retrouve lentement ses splendeurs tant à l'intérieur qu'à l'extérieur avec son beau jardin.
Du balcon de notre hôtel, nous pouvions voir que la terrasse d'un petit palais, juste au pied de notre hôtel, semblait habitée.
La nuit tombée, nous avons vu que quelqu'un y dormait tous les soirs, seulement éclairé par la lumière de son portable.
Il y a une telle crise économique que l'état libanais ne peut plus fournir assez d'électricité. Quelle étrange impression de se promener la nuit tombée dans une grande ville complètement plongée dans le noir, sans feux rouges ni éclairages publics, seulement éclairés par la lampe de poche de nos portables et les phares des quelques voitures qui roulent encore.
Bourj Hammoud, un des quartiers de Beyrouth qui a su garder une âme avec une ambiance très sympa avec ses belles bâtisses et des petites rues qui nous invitent à s'y perdre.
Vers le bord de mer, impossible d'ignorer la terrible explosion du 4 août 2020 qui a fait trembler Beyrouth, car il reste tant de stigmates, d'hommage aux victimes, de fenêtres pas remplacées, de bâtiments partiellement détruits ou pas encore rénovés...
Une balade le long de la ligne de démarcation qui séparait Beyrouth lors de la guerre civile qui s'est terminée il y a trente ans.
Les impressionnants stigmates de ce conflit sont toujours visibles surtout près de la place des martyrs, l'Oeuf, le Holiday Inn et la Maison jaune.