Lazerkaat aux Caves

Vus mes amis des Lazerkaat dans la salle de concert de ma jeunesse, aux Caves du Manoir.

Le stoner n'est pas ma came mais j'ai toujours du plaisir de voir mon pote Alexis s'éclater sur scène avec ses amis Jérôme à la basse et Nico à la guitare, oui, je n'ai pas dessiné Fred le batteur, mais c'est un peu ennuyeux de dessiner les batteurs, désolée! ;)

Revue Bédéphile 2019

J'ai le grand honneur d'être présente dans le magnifique catalogue que publie depuis quelques années le Festival BDFIL.

Bien mise en évidence et bien entourée sur sa couverture - entre Alex Baladi et JC Menu, excusez du peu - je suis présente dans la revue avec six pages de bande dessinée à l'intérieur!
A découvrir ici.
Un tout grand merci à Dominique Radrizzani, le directeur du Festival !

Et également, quelques pages plus loin... dans un joli portrait pop et joyeux écrit par Florence Grivel !

Sun Cousto au Nox Orae

Mon seul et gros coup de coeur au Nox Orae, un concentré de tout ce que j'aime dans le rock : batterie-guitare et c'est tout, spontanéité,  fraîcheur,  énergie,  originalité, les deux filles de Sun Cousto m'ont enthousiasmée!

J'avais repéré leurs bonnes bouilles dans le public du Palp et des amis qui les avaient déjà vues m'en avaient dit du bien, je me réjouissais de les voir en live.

C'est ce genre de concert où dans une pointe de jalousie, je regrette de n'avoir pas fait de musique, si je m'étais mise à en faire, j'aurais joué exactement ce que ces deux petites "couettes-couettes" font avec talent.

Je me réjouis de les revoir et de suivre leur carrière, je leur souhaite de garder cette belle attitude sur scène.


Rocklette - jour 1

Le premier jour du Festival s'est passé au refuge du Goly noyé dans une nappe de brouillard persistante qui a donné à cette journée une belle ambiance mystérieuse.

Eu le plaisir de découvrir le groupe Yak qui a été un de mes concerts préférés du Festival.

Instantanés dessinés du public.

Jeune fille à la couronne de fleur, Tanguy aux baskets jaunes, Michel et sa tante.

Le petit gars et sa coupe mulet, pic-nic en noir et le frisouille à training frippé.

Rocklette - jour 2

Beau temps pour la deuxième journée au Refuge de Goly, journée familiale avec un merveilleux set des japonais Kikakagu Moyo.

Je les avais ratés à la Rocklette il y a deux ans et les amis qui les avaient vus à cette occasion m'en parlent depuis avec des étoiles dans les yeux.

J'ai compris pourquoi...

Magnifique concert de Kikagaku Moyo, ils ont réussi à distiller une ambiance de sérénité mystique en phase avec l'endroit, dommage qu'il n'y ai pas eu le brouillard de la veille, ça aurait été parfait!

Le guitariste est charismatique et... canon! ;)

Ils ont un petit air de famille avec Bo Ningen, vus l'année passée lors d'un des meilleurs concerts de l'année 2018, en plus calme et plus psyché.

Les deux autres guitaristes du groupe.

Le batteur des Blacks Moutains écoutant Kikagaku Moyo et le batteur japonais regardant le groupe canadien.

Quelques dessins du public.

La blonde à cheveux courts à casquette et le frisouille qui a piqué les habits de papa et maman de quand ils étaient des bab's.

Les gentils petits jeunes du banc et les fans torses nus de IAH, la fille au cerceau pendant Kikagaku Moyo.

Les petites rockeuses, Paul en action, Jeff's family.

Rocklette - jour 3

Comme la météo l'avait prévu, il a plu toute la journée, repli stratégique sous une tente à la Racklett'House pour y voir les concerts de Wand et OM.

Al Cisneros, le leader du groupe OM, juste après le concert.

Pas eu la possibilité d'observer le public sous la tente, alors juste des portraits du staff en action, dont Yellow Teeth et une jeune fille pendant le concert de OM.

Rocklette - jour 4

Le quatrième jour s'est déroulé - enfin! - à la Cabane Brunet dont on m'a tant parlé.

A plus de 2000 mètres d'altitude, l'endroit est magnifique, nous avons eu le plaisir d'y découvrir Tim Presley' White Fence en première partie.

Dignes fils de Paul Weller des Jam ou frères cachés des Gallagher d'Oasis selon sa génération, le concert était sympa malgré le fait qu'on soit tous congelés à attendre que soleil fasse son apparition et que le brouillard s'en aille.

Ensuite nous avons eu plus de deux heures de concert des Growlers.

Généreux et super sympa, le chanteur du groupe a une personnalité et un charisme assez incroyable, à la fois féminin et viril, élégant et maniéré, et surtout horriblement difficile à dessiner! ;)

Le clavier ainsi que le batteur et le bassiste du groupe.

Instantanés de la cabane Brunet :

Le latino fan des Growlers, le tour manager de Tim Presley et un petit David Crocket.

Les danseurs du rocher derrière la scène et le petit frisouille qui a piqué un plaid à sa grand-mère.

Rocklette - jour 6

Journée off pour le 5ème jour au pied du barrage du Mauvoisin. Le stoner sous toutes ses formes n'est pas vraiment ma tasse de thé...

Dernier jour du Festival, rendez-vous au barrage pour y voir les Young Gods et Gossip, je n'attendais pas grand chose du concert - très pop - de Beth Ditto et de ses acolytes, j'ai été agréablement surprise par son charisme, sa beauté, sa présence sympa, fraîche et touchante et surtout par sa générosité.

Accessible et charmante après le concert, elle m'a même gratifiée d'un compliment sur ma façon de danser!

Un tout grand merci à tout le staff du Palp tellement sympa et acceuillant, à la programmation qui m'a permis de faire de belles découvertes, comme Yak, Kikagaru Moyo et Growlers.

Clin d'oeil à Seb, le boss, qui fait plaisir à voir tellement il prend son pied tout au long de ces belles journées!

Les belles photos de Maude Chablais, de Cyril Perregaux et Gilbert Vogt, photographes au Palp.

Les Processions

A Palerme, on a loupé de peu la fête de Saine Rosalie, une des patronnes de la ville. On a vu les préparatifs, les rues décorées, les éclairages nocturnes, ... mais on est partis de la ville pour ne nouvelles aventures quelques heures avant les cérémonies.

A Agrigente, on a vu la queue de la comète de la quinzaine de folie que la ville organise pour son Saint, San Calogero, dit aussi le Saint Noir.
Et, plan loose, on n'a vu que les préparatifs de la dernière procession car on mangeait quand ils ont défilé dans la ville!

A Catane, la veille de notre départ, nous sommes tombés par hasard sur la procession de leur Patronne, Santa Maria del Carmine.

Enfin!

C'était le dernier moment pour en voir une!

On a adoré ce moment tout simple et émouvant.

Volcan

Une des raisons de notre séjour à Catane.

Je ne m'attendais pas à ce que l'Etna soit si grand et si impressionnant.

Si on peut y aller à pied, on a préféré monter en télécabine et en minibus à grosses roues qui nous ont amenés en moins de temps au milieu des cratères, ça coûte une blinde mais ça en vaut la peine. S'il fait froid, on peut louer du matos au sommet du télécabine, doudoune et souliers de marche.

L'Etna était en éruption - la plus grosse depuis 10 ans - juste deux jours avant notre visite, et on n'a rien vu, rien entendu! ;)

Le dépaysement est complet!

A la descente, on en a profité pour faire un tour en voiture autour du volcan, c'est beau de voir la nature reprendre le dessus au fil des années, de deviner l'ancienneté des coulées de lave suivant la pousse de lichen, de petites plantes, de fleurs, puis de sapins ou d'arbres fruitiers, j'ai adoré cette balade en prenant des chemins de traverse.

Catane

Catane est une belle ville, plus petite et moins roots et multicultu que Palerme et très sympa.

On s'est trouvé un chouette appart, un poil décentré, mais trop stylé!

Au centre, tout est proche. Si tu en as vite fait le tour, il y a quelques spots sympas, comme La Pentolaccia, dans une place un peu à l'écart, au bout d'une petite ruelle. Ou dans les rues aux alentours.

On a bien aimé manger dans un restaurant près de chez nous, la Trattoria Catania Ruffiana.

J'ai même repéré sur une affiche, un concert rock qui avait lieu au CSO Auro pile le week-end où nous étions à Catane, quelle soirée! Bien alternatif, dans une cour intérieure incroyable avec une vue sur le Dôme tout proche.

On a visité quelques endroits intéressants, comme le théâtre greco-romain. Il y avait au début du siècle dernier, un ensemble de maisons construites dans la place. On a pu en visiter une qui n'a été pas détruite durant les fouilles, intéressant de voir un appartement bourgeois sicilien typique du début du siècle dernier.

Le monastère des Bénédictins qui est devenu l'université de Catane est vraiment impressionnant, c'est le deuxième plus grand couvent européen et ses dimensions sont imposantes.

On a eu bien fait de profiter d'une visite guidée, c'est passionnant et on a pu aller dans plein d'endroits interdits au public, comme le balcon avec vue sur les orgues, dans la bibliothèque au sous-sol ou dans les fondations de l'église pour y voir les vestiges de l'éruption de 1669.

Dans la région, on est arrivé par hasard à la petite station balnéaire au pied de la falaise qui plonge de Ariceale : Santa Maria la Scala et on a adoré ce village où toutes ses terrasses sont sympas.

J'aimerai bien y retourner passer quelques jours à chiller dans cet endroit qui m'a fait penser à ce que devait être Saint-Tropez avant que soit devenu un repaire de la jet-set.

Comme c'est un spot à photo de mariage, on s'est bien marrés à en observer. Le temps de notre soirée passée sur la terrasse, trois couples - en même temps - se sont fait tirés le portrait pendant des heures!

Ragusa - Noto - Syracuse

Après Palerme, Agrigente et Enna, avons passé deux nuits à Ragusa, tout près du Dôme, pour visiter les villes baroques des environs.

Elles ont été complètement détruites lors du tremblement de terre de 1693 puis rebâties quelques années plus tard avec une unité urbanistique et architecturale qui font leur renommée.

J'ai fait un peu ma vieille goth... ;)

Et surtout, toutes villes ne semblent être habités que par des touristes, elles m'ont fait penser à des villes-musées en plein air, magnifiques mais des coquilles vides.

Mosaïques près de Piazza Armenia

Merveilleuse visite de la Villa Romana del Casale et ses fabuleuses mosaïques.

Toutes les salles sont dotées de mosaïques incroyablement belles et bien conservées.

Le clou de la visite est un grand corridor, le promenoir de la "Grande Caccia", qui raconte, telle une bande dessinée antique, des scènes de chasse en Afrique, avec moult éléphants, rhinocéros, tigres, autruches, antilopes, ... très réalistes et magnifiques.

Chaque pièce est un enchantement!

Eu la surprise de retrouver cette mosaïque avec laquelle j'avais dû m'en inspirer pour un mandat professionnel!

Cette immense villa du IIIe siècle est une des plus belles choses que j'ai pu voir, ever!

Les temples grecs de Segesta et Agrigente

A Segesta, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégageait de cet endroit isolé et sauvage.
Bon... ils te font racker pour la moindre étape de la visite, trajets en bus et entrée des sites, mais ça en devient presque amusant.

Le lendemain, avons parcouru la colline sacrée de la "Vallée des Temples" près de Agrigente.

Moi qui me réjouissais tant de découvrir cet endroit, je n'ai pas eu le coup de coeur attendu, peut-être à cause des nombreux touristes (même si c'était supportable) ou d'avoir vu le temple de Segesta la veille avec moins de monde dans un environnement plus préservé, en pleine pampa.

Pour échapper aux touristes, avons pris quelques chemins de traverse comme l'itinéraire paléo-chrétien et les Giardino della Kolymbethra, un peu de verdure et de tranquillité bienvenus.

... Et rien d'égalera ma première rencontre avec les temples grecs de Paestrum, près de Naples!

Gibellina Vecchio et Nuova

On s'est un peu perdus parce que les deux villages qu'on voulait visiter ont le même nom mais ne sont pas du tout au même endroit. Nous sommes tombés brutalement, au détour d'une courbe de la route, sur le "Cretto di Burri". Effet de surprise garanti!

Merveilleux moment avec une lumière magnifique mais plus de batteries dans nos portables, nous avons décidé d'y retourner le lendemain.

Cette oeuvre d'Art d'Alberto Burri est une dalle de béton de 12 hectares qui recouvre le village de Gibellina détruit par un tremblement de terre en 1968. Elle a été construite en deux étapes qu'on devine bien par la couleur du béton.

Bel et étrange moment, à nouveau seuls dans cet immense espace intense et prenant.

On a visité le petit musée juste en bas du Cretto, ça vaut la peine d'y aller car on y voit les étapes de la construction de la dalle, avec des photos du village avant et après le tremblement de terre qui l'a détruit et pendant la réalisation du Cretto.

15 km plus loin, Gibellina Nuova, le village reconstruit quelques années plus tard avec l'appui de grands urbanistes, architectes et artistes italiens.

Pour un architecte, ça doit être quasi orgasmique de découvrir cette ville. Pour nous, une expérience incroyable! Les deux Gibellina méritent vraiment un détour, même si c'est un peu perdu dans la nature.

On a bu un verre au Bar Agorà, aussi surréaliste que le reste! Trop bien!

Merci à Patrick et Giovanna qui nous ont rappelés de visiter ces deux endroits.

Les églises dans et autour de Palerme

A Palerme, gros coup de coeur pour la chapelle Palatine dans le Palazzo dei Normandi, un enchantement pour les yeux.

Un mélange extraordinaire de styles et d'influences, antique, roman, byzantin, arabo-normand, baroque, XIXe, ...

Pour se reposer un peu les yeux, nous sommes allés visiter un cloître tout près du palais arabo-normand, Albergheria.

Havre de paix magique et poétique avec ses restes romans et sa végétation luxuriante avec ses 5 coupoles rouges, clin d'oeil à la mosquée qui existait avant la construction de cette église.

Sommes allés en train dans le village touristique de Cefalù, on a évité la foule qui se rendait à la plage pour visiter le Duomo.

Comme pour la chapelle Palatine, un fabuleux mélange de styles, avec en plus, des interventions contemporaines réussies grâce à de magnifiques vitraux qui se marient élégamment et avec justesse avec cette belle église.

A Cefalù, nous avons mangé dans un chouette bistrot dans la vieille ville, un peu à l'écart de la rue principale et de sa horde de touristes, à La Botte, avec en prime le meilleur limoncello della casa bu depuis longtemps!

Pris le bus pour aller à l'extérieur de Palerme, visiter le complexe religieux de Monreale qui domine Palerme.

J'ai adoré le cloître avec ses merveilleuses colonnes romanes et ses chapiteaux finement sculptés. On a pu visiter les étages et les terrasses du Dôme et c'était spectaculaire!

Un rêve d'enfance qui se réalise

Quand j'ai su que ces catacombes se trouvaient à Palerme, j'étais si contente, depuis que j'ai vu toute petite des photos de cet endroit dans un livre Silva sur la Sicile, je rêve de les voir en vrai!

Cela a duré du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. La dernière momie est une petite fille décédée en 1920.

J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que soit si grand, j'ai adoré, une merveilleuse visite, même si l'ambiance est prenante et pousse à la réflexion à notre rapport à la mort et traitement des défunts.