23 décembre - Le vol

Après 45 minutes de vol, arrêt à Douala où quasi la moitié des passagers sont descendus. C'est la jolie dame charmante qui est descendue et j'ai gardé ma voisine pas commode à gros manteau encombrant.

J'ai hérité du mec le plus balèze de l'avion comme nouveau voisin.

Qui s'est relevé plusieurs fois pour aller aux toilettes... dès que je parvenais à m'endormir...

Il nous a fait le coup au moins trois fois. Il était canon, (genre Idris Elba en plus imposant) mais quand même, il abusait un poil...

Au petit matin, j'ai compris pourquoi le bel Abdel était si mal.

La dernière partie du vol a été plus tranquille.

8 décembre - Les taxis

Il y a peu de transports publics dans cette grande ville alors les habitants de Yaoundé prennent facilement des taxis reconnaissables à leur couleur jaune. En général, de vieilles Toyota qui ont bien vécu.

Au début, j'ai trouvé que les passagers se comportaient bizarrement, un peu comme des vaudois dans un bus, sans se parler ni se regarder. J'ai compris plus tard que c'étaient des taxis collectifs, que les gens serrés dedans ne se connaissent pas quand ils montent dans la voiture, c'est le choix de la destination qui détermine la course.


4 décembre - Le vol

Après un changement d'avion à Istanbul, cap sur Yaoundé.

Il faisait nuit quand on a traversé le nord de l'Afrique, on a survolé de grands espaces vides de toutes présences humaines, de temps en temps quelques lumières trouaient l'obscurité.

En arrivant près de Yaoundé, les lumières se sont faites plus nombreuses, Plutôt que des routes ou des quartiers, j'ai eu l'impression de voir des guirlandes de Noël artistiquement disposées.
C'était très beau, j'ai aimé cette ville dès cet instant.